vendredi 13 janvier 2012

04 janvier 2012



Koumac est ses plages de sable marron, caillouteuse, voir vaseuse nous permettent quand même de trouver un coin d'ombre et une eau tiède pour fuir les grosses chaleurs et jouer dans l'eau. Mais quand le courage et le temps se combinent, on prépare un pique nique vite glissé dans le sac glacière, de l'eau et des sucreries car aujourd'hui c'est un peu exceptionnel, on prend la voiture et à 45 min de là: "la plage blanche" nous tend les bras.
Avec la famille Navarro, on conduit sous la pluie, mais les nuages restent accrochés à la chaine et nous voilà, sur la plage, épargnés. Dans les vagues on se baigne, et un concours de chateau de sable est lancé. On rentre bien bronzés, car avec les nuages et le vent, maman s'est faite attrapper comme une débutante et , la crème, elle l'a zappée!

10 années que l'on partage un grand lit cloisonné, comme un lit de bébé, adapté pour les adultes. Alors arrivés dans la maison pour 1 mois, le lit "réhaussé", entouré de vide, on ne s'y est pas fait.Après plusieurs essais, on s'est organisé avec des matelas par terre, et un vrai lit de rois où tout le monde dort en sécurité. A la sieste, les enfants ne peuvent pas résister à venir le partager. un meli melo de pieds et bras croisés, c'est un moment de la journée que j'apprécie chaque fois.

Moment de sieste:
je ne peux resister à partager ce moment de ma journée, Jody a mangé avec nous ce midi. Les enfants sont contents et bien excités. La salade leur donne de l'énergie et les rires explosent devant les pitreries de Malia. Kaya qui a été vacciné, pleure de fatigue: il est l'heure de se reposer. Le bruit est partout, dans chaque recoin de la maison, rires, cris, pleurs, bruit d'assiette et de couvert, chasse d'eau, pimpon de camion, bruits de course, le portail a fermé, la porte qui a claquée. Enfin Kaya dans mes bras, Nalu sur le matelas, les filles dans leurs lits.....
Kaya ferme les yeux, Nalu s'étend enfin, prend ma main et s'endort à son tour. Quand aux filles, elles chuchotent tout bas dans leurs lits, je pose Kaya, prends mon livre, me glisse entre elles 2, elles se sont retournées et n'ont plus bougées.
Il ya encore eu le bruit des pages que je tournes, puis de mes pas, mais une fois dans la cuisine, prête à grignoter quelques morceaux de chocolat: un silence surréaliste calme et serein à la fois à englober la maison pour un repos de bon aloi.








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